vendredi 29 février 2008

le vent et ses sept couleurs

Vive le vent quand il inspire les écrivains !
Déjà, rien que le titre : "les 7 couleurs du vent", je trouve ça très poétique.
L'écrivain, c'est Bernard TIRTIAUX.
C'est un livre pas très long, qui simplement, ne se lâche plus une fois qu'on a embarnué dans cette tempête.
C'est l'histoire d'amours blessées et de la folie sublime et belle d'un homme qui veut répandre un chant d'amour de musique d'orgues géantes pour endiguer la folie meurtrière de son semps. Son temps, c'est celui de la \t-Barthélémy, si riche aussi de découvertes, d'idées et de pensées nouvelles.
Ce livre est magnifique et bouleversant. Il mérite 5 étoiles, à défaut de pouvoir en mettre 7 !

mercredi 27 février 2008

plage cachée

Ne vous est-il jamais arrivé de sortir un CD du lecteur croyant que ce dernier est terminé, mais que si vous ne touchez pas au lecteur, au bout d'une ou deux minutes de blanc, y'a encore de la musique? J'appelle ça une plage cachée.
Et
celle-ci
est une petite merveille de mélodie, pleine de retenue. J'adore le son de ce piano et la manière dont il en joue. pas vous?


P.S.: La cible du lien ne sera plus disponnible à partir du 4 mars.

mardi 26 février 2008

Et d'une

Dune de Frank Hrbert... Je viens de terminer la lecture du premier volet d'une série qui en compte 6.
Avant de le commencer, je savais que c'est une référence du genre science-fiction des années 70.
Je savais aussi que j'y rencontrerais des vers géants et des tempêtes dévastatrices. Je n'ai pas été déçu. Vers et tempêtes jouent kn rôle important.
J'avais aussi entendu citer cette phrase : "je ne connaitrai pas la peur, car la peur tue l'esprit...".
Je n'ai aimé que très moyennement ce livre qui, finalement, ne se résume qu'à une guerre de famille, De "Maisons", pour reprendre le terme du livre.
Par moments, j'ai trouvé l'écriture froide. L'auteur n'a pas réussi à m'attacher aux personnages, mis à part les Fremens, peuple qui porte bien son nom.
J'ai trouvé qu'il n'y a pas de véritable suspens, ni surprises ni rebondissements. Enfin, quelque chose qui m'a vraiment déplu, c'est que presque tous les dialogues sont entrecoupés par des "et untel pensa ceci; et unetelle se dit cela". Enfin, trop de mysticisme dans cette histoire.
Je n'ai pas pu m'empêcher de faire des paralèles avec Ender de Orson Scott Card que je n'ai pas trop aimé non plus.
Point positif quand même : le monde de Dune, la vie sur Dune, la manière dont les Fremens, ses principaux habitants y survivent et s'organisent m'a plu.
Vous l'avez lu, Dune? Qu'en pensez-vous?

mercredi 20 février 2008

La fin d'un livre

Parmis le top 10 de mes lectures en 2007, il y a "l'élégance du hérisson" de Muriel Barbery. Mais la fin de ce livre m'a tellement déçu que, sans aucune prétention et pour mon simple plaisir, j'ai décidé un jour de la récrire.
Si vous n'avez pas encore lu ce livre sité plus haut, ne lisez pas ce qui suit. Revenez lire cet article quand vous l'aurez lu.
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Dernière pensée profonde.
Face à Demain
Il faut chercher Espoir
Toujours


Ce matin, Madame Michel a été renversée par une camionnette de pressing.
J'ai du mal à écrire ceci.
C'est Kakouro qui m'a appris la nouvelle. Bernard, son secrétaire qui
remontait la rue à ce moment-là a vu l'accident et l'a prévenu. Il est
arrivé aussi vite qu'il a pu.
Donc, Gégène, le clochard de la rue du Bac, qui était rond comme une
barrique, s'était précipité sur la route. Madame Michel a couru après lui
pour le retenir. Madame Michel n'a pas vu la camionnette, mais sa
conductrice a pu l'éviter de justesse, sans empêcher de la frôler, ce qui
l'a renversée. Mais elle n'a pas pu éviter Gégène qui s'était jeté dans sa
trajectoire. Il est mort sur le coup, m'a dit Kakuro. Madame Michel a été
transportée à l'hôpital, dans le coma.
Kakuro a exigé les meilleurs soins pour elle. Elle est dans un service
spécialisé de réanimation et de multitraumatismes. Les docteurs ne peuvent
rien dire pour l'instant. Mais il paraît que le choc a été violent, la
camionnette devait rouler trop vite.

Renée, il faut que vous revenez parmis nous. Au moment où la vie s'ouvre à
vous, ne la fuyez pas.
J'ai décidé que je ne me suiciderai pas. Et que je soignerai les autres,
telle est ma Voie. Je suis contente d'avoir décidé cela.

Je n'ai rien pu faire d'autre qu'attendre, seule, sur mon lit. Maman a
frappé à la porte plsieurs fois, mais je lui ai dit non et elle est partie.
Et pour une fois, mon idiote de soeur m'a fichu la paix.
Le soir, Kakuro est revenu. Je l'ai entendu parler avec maman puis il est
entré sans frapper, s'est approché de moi et m'a dit :
"Viens avec moi. J'ai
besoin de prendre l'air".
Nous sommes sootis dans la cour de l'immeuble.
J'entendais les douces notes de quelqu'un qui jouait du piano, je sentais le
soleil carresser mes joues, le vent qui jouait avec mes cheveux. Je sentais
l'odeur pénétrante, un peu sucrée de fleurs que je n'ai pas reconnues. Je me
suis sentie bien, l'instant était magique.
Alors, je me suis dit qu'il fallait traquer, rechercher, chérir et garder en soi comme des trésors
précieux ces moments si rares et faits de petits riens comme d'entendre un
piano et de sentir le soleil sur son visage et un parfum qui vous pénètre. Ces
moments merveilleux dans l'absurdité, l'injustice et la laideur de la vie.
"Renée va guérir, si tu y crois", a dit Kakuro.
Je savais qu'il avait raison. Alors j'ai cru....
J'ai compris qu'il faut croire tant qu'on le peut. Qu'il suffit pour cela de sentir le soleil sur ses joues et de trouver ça magique....



Renée:
From: rene.michel@...
To: paloma@...
On: thu ... 07:30
Paloma, ma belle âme soeur.
Nous sommes arrivés hier soir à Saint-Pétersbourg, Kakuro et moi,
par le train de Moscou. Kakuro tenait au train, à cause de Lev Nikolaïevitch
qui fit souvent ce trajet. Demain, nous irons à l'Hermittage, puis nous
louerons une voiture tout-terrains à la recherche des lieux où le divin Leon situa les décors de Guerre et Paix.
Mes jambes me font parfois souffrir. Les médecins m'assurent que cela passera.
J'ai du mal à marcher. Mais Kakuro me porrte partout, il dit que je suis
plus légère qu'un cocon de vers à soie, ce qui est sûrement vrai. Cela n'a pas d'importance : il est avec moi, nous sommes toujours ensemble, il nous fait vivre un rêve dont je sais que je ne m'éveillerai plus.
Quelquefois, je regrette bien de ne plus voir. C'est difficile. Mais j'apprends, petit à petit. Kakuro me fait souvent la lecture et me décrit ce qu'il voit.
Parfois, je lui demande ce que je lui apporte. Il me dit :
"Tout ce que tu sais, tout ce que tu es vraiment, enfin !"

Maintenant, quand je m'approche des gens, je sens se dégagrer d'eux comme une aura qui me renoie une image de ce qu'ils sont, non de ce qu'ils veulent être. La tienne est belle, prends-en soin. Je te souhaite de trouver la beauté que tu recherches ainsi que la vérité.

C'est l'anniversaire de Kakuro, aujourd'hui. Je vais lui offrir le livre que j'ai fini d'écrire et que je t'envoie à toi aussi, ma penseuse profonde.
Cela s'appelle l'Elégance du Hérisson.

En perspectives pour nos oreilles

Des albums de valeurs sûres sont annoncés pour les mois de mars et d'avril:
Francis Cabrel (ben oui, déjà!)
Liane Foly (album made by Arth Mengo. J'en attend beucoup!)
Je garde celui que j'attends le plus pour la fin :
Raphael. Dont, c'est sûr, on se souviendra encore dans 150 ans.
A suivre !

mardi 19 février 2008

La plus belle invention depuis le MP3

Etant passionné de musique, animant occasionnellemen des soirées privées, j'ai très tôt pensé aux énormes avantages que pourrait offrir l'ordinateur utilisé comme jukebox : plus de lourdes caisses de CD et de platines CD à transporter, le morceau qu'on veut instantanément sans avoir à se demander sur quel CD il se troouve et où donc il a bien pu passer, ce foutu CD! Sans compter que les CD, ça s'abîme vite!
Le MP3 et les premiers kogiciels de convertion de pistes de CD audio en fichiers MP3 ont permis cela, dès la fin des années 90. J'ai animé ma première soirée avec un ordinateur, sans aucun CD, en juillet 2000.
Concernant la qualité du son, il n'y a rien, je pense, qui distingue à l'oreille un CD audio d'un fichier MP3 bien encodé et une bonne carte son.
Mais il manquait queque chose :
Si vous avez et écoutez des MP3 provenant de diverses sources, je parie qu'il vous est très souvent arrivé de devoir augmenter le volume pour mieux jouir de cette chanson que vous aimez tant, et de sursauter violemment au début du morceau suivant qui tonitrue et vous casse les tympans.
Pour résoudre ce pooblème, j'utilise depuis quelques mois
MP3 Gain
MP3 gain égalise le volume sonore de tous les fichiers MP3 qu'on lui soumet. Au volume que vous lui indiquez. Par rapport à d'autres solutions, c'es son premier point fort. Son second, c'est qu'il ne se contente pas de mettre vos fichiers au volume sonore qu'on lui indique : il "sait" quand un fichier a besoin d'être un peu plus ou un peu moins fort que le degré de volume que vous lui avez donné pour q'uà l'oreille, le volume sonore soit effectivement le même d'un fichier, d'un genre de musique à l'autre.
Le résultat est incroyablement efficace.
Quel confort! ça change la vie!

samedi 16 février 2008

coup de coeur

Ce matin, j'ai entendu
ceci


Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois

vendredi 15 février 2008

Mets la TSO

Les applications du wi-fi et du bluetooth n'ont pas fini de nous surprendre et de nous étonner.
Nos parents, nos grands-parents parlaient de la TSF (télégraphie sans fil) pour désigner la radio. Aujourd'hui, on pourrait parler de TSO pour télégraphie sans ondes. Enfin, presque sans ondes. Mais c'est toujours la radio.
De quoi s'agit-t-il?
D'appareils pourvus de hauts-parleurs, de boutons et potentiomètres et d'un petit écran. Comme nos bon vieux transistor. Sauf que ceux-là se connectent à votre réseau wi-fi et permettent de sélectionner et d'écouter les radios qui diffusent sur Internet. Soit des milliers de radios du monde entier.
Epatant, hein?
Allez donc faire un tour
ici
pour en savoir plus.
Et bonne écoute!

mardi 12 février 2008

le classique c'est pas chic

En lecture, je n'ai jamais aimé l'expression "classique".
Quand peut-on dire qu'un livre est "classique"? Quand on l'étudie à l'école? Alors, Daniel Pennac serait un "auteur classique". Si jamais le hasard veuille qu'il me lise ici (sait-on jamais), j'aimerais bien savoir quel effet ça lui ferait!
Pour moi, un "classique", c'est un synonyme d'incoutournable.
Qu'en pensez-vous?

Dernièrement, j'ai voulu me lancer dans
Les Mystères de Paris
de Eugène Sue, dont j'avais beaucoup entendu parler comme étant l'un des précurseurs du roman-feuilleton du 19ème siècle.
En ouvrant le livre, je pensais à Dumas, Zola, Verne ou Walter Scott, des auteurs que j'aime toujours lire et relire et dont j'ai encore tant à> découvrir!
Et bien, je me suis arrêté bien avant la fin!

Certes, l'ami gégène sait ménager son suspens! On sent qu'il va se passer quelquechose de "terrible". Mais il y a trop d'anticipations. On attend, on attend encore que cette chose terrible arrive. Mais elle ne vient pas. Et en attendant, L'histoire se traîne, traîne en longueur, dans des détails inintéressants. C'est vrai surtout avec les dialogues. Je veux bien que les "feuilletonnistes" étaient payés à la ligne écrite, mais on ne sent pas ça chez Dumas ou Zola, par exemple.

Donc voilà, c'est dit: c'est trop long, on finit par se lasser, parfois on perd le fil, on pense à autre chose.

Mais surtout, le style est pesant, si peu naturel à nous autres, lecteurs d'aujourd'hui. Et on mesure les changements profonds entre la littérature de 1842 et celle d'aujourd'hui et combien on a gagné en liberté d'expression.

Mon précédent essai avec la "littérature classique" avait été
Les Grandes Espérances
de Charles Dickens.
Oh, que de noirceur là-dedans! Et, je n'ai rien contre l 'emploi du subjonctif imparfait mais pas à trop fortes doses.
Celui-là aussi, je l'ai lâché.

N'aimerais-je plus que des lectures "faciles"?

Et vous, vos dernières lectures d'auteurs du 19me siècle ou avant, c'était bien? Quand, quoi?