dimanche 20 avril 2008

Deux lectures

Tout récemment, j'ai lu deux livres qui, même s'ils sont fort différents l'un de l'autre, ont un point commun de taille : ce sont de bons romans.

C'est quoi, un bon roman ?
C'est un livre qu'on lit pour se faire plaisir et s'évader un peu. Un livre qui, une fois qu'on l'a ouvert donne envie de ne plus le lâcher avant qu'on ne l'ait fini mais qui laisse une impression de vide une fois qu'on l'a fini.


Le premier, c'est "le coeur des flammes" de Nicholas Evans.
De cet auteur, j'avais adoré l'émotion intense de "l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux". Mais aussi le plus grave et dramatique "cercle des loups".
Celui-ci est un roman d'aventures. Fort et imprévisible, comme ses précédents romans. Il aurait pu l'appeler "les flammes du coeur".
J'y ai fais connaissance avec le travail de parachutiste du feu et avec une région des Etats-Unis, le Montana dont j'ai aimé la description des paysages.
A lire!

Le deuxième, c'est la série "la dame sans terre" de Adréa H Japp, dont j'ai lu les trois premiers volumes d'une traite.
Cette fois, il s'agit d'un roman historique qui se déroule au début du 14ème siècle, dans la région de Perche, en Normandie. J'y ai appris beauczp sur la vie dans les couvents, le rôle qu'ils jouaient dans la société, surtout pour les femmes pour lesquels ils représentaiont l'ultime refuge et la seule possibilité d'exercer leurs talents et d'avoir une réelle fonction; sur l'Ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem (appelé Hospitalier, aujourd'hui ordre de Malte); sur la procédure de l'inquisition médiévale...
Un livre très bien documenté, une intrigue bien construite, un suspense soutenu.

dimanche 13 avril 2008

Coup de coeur

Beau coup de coeur pour
Jeff BBuckley
Et son album, malheureusement et à jamais unique
Grace
Indubitablement, Bucley est influencé par les Doors et Jim Morrison. Maiss aussi, et c'est cela qui me plaît, par Led Zeppelin, King Crimson et un quelque chose de Genesis (première et seconde époques) et de Simon and Garfunkel. Les mélodies, les arrangements sont soignés. La voix dégage de l'émotion, de la ferveur. Elle m'a fait penser un peu à Freddie Mercury.
Bien que j'aie appris plus tard qu'il s'aggissait d'une reprise, c'est avec
hallelujah
que je l'ai découvert. Et grâce à l'émission "la nouvelle star" de M6.
Que Grâces soient rendues à Jeff !

mardi 1 avril 2008

Masque

A huit ans, mes parents m'avaient offert un livre qui s'appelait "belles histoires de France" qui racontait, de manière très simplifiée les épisodes remarquables de l'histoire de France, des Gaulois à la seconde guerre mondiale.
C'est de là que j'ai acquis et gardé la passion de l'histoire, avec ou sans h majuscule.

L'histoire de
l'homme au masque de fer
m'a toujours intrigué et enflamme mon imagination.
Qui était donc cet homme que Louis 14 fit tenir au secret le plus absolu au point que nul autre que son geôlier ne pouvait l'approcher et qui devait être masqué affin que personne ne puisse le reconnaître ? Pourquoi le roi, qui n'en n'était pas à un crime près, ne le fit-il pas tuer et exigea-t-il que le prisonnier fût traité avec tous les égards ?

Aujourd'hui, le mystère perdure toujours.
La thèse la plus communément admise, reprise entre autre dans "le Vicomte de Bragellone" d'Alexandre Dumas, est que le prisonnier serait le frère jumeau du roi et que, si Louis l'aurait fait emprisonner, c'est parce qu'il aurait été mis à la tête d'un complot contre lui.

Pour beaucoup de raison, cette thèse ne m'a jamais convaincu.
Tout d'abord, comment, à une époque où les reines de France accouchaient en public, aurait-on pu cacher et aussi longtemps la naissance d'un frère jumeau ?
Ensuite, pourquoi le cacher ? Uniquement par peur d'un conflit entre les deux frères et d'un problème de succession ? Raison bien mince, je trouve, dès le moment où l'aîné était bien reconnu.
Enfin, pourquoi Louis 14, quan il appris l'existence de ce frère et le risque qu'il faisait courir à son règne ne s'en débarrassa-t-il pas ?

D'après vous, d'après vos connaissances, votre intuition ou votre imagination délirante et galoppante, qui était l'homme au masque de fer ?

Pour moi, d'aprvès, entre autre, la lecture de "secret d'état" de Juliette Benzoni, l'homme au masque de fer était le père biologique de Louis 14.
Loouis 13, après la mort de Henri 4, devint roi à l'âge de 9 ans, sous la tutelle malveillante de sa mère, Marie de Médicis et des époux Concini qu'il fit assassiner en 1617. Il épousa de force Anne d'Autriche (les espagnols étaient les ennemis jurés de son père) à l'âge de 14 ans, en 1615.
En 1637, la France n'avait toujours pas de successeur au trône. Louis avait un "bloquage" avec Anne. L'absence d'un héritier était devenu le tujet politique numéro 1 de l'époque. Aussi, l'entourage de la reine, avec la bénédiction de Richelieu, décida-t-il d'introduire un "étalon reproducteur". Un étalon de sang rroyal, bien sûr. Parmi la nombreuse lignée illégitime d'Henri 4, il ne fut pas difficile d'en dénicher un qui plairait à la reine et remplirait ce rôle : François duc de Beaufort. Ce fut fait et la reine tomba enceinte.
Le duc s'en vanta plus tard, auprè du jeune Louis 14 et lui en apporta la preuve. Mais le roi ne pouvait prendre le risque que cette révélation s'ébruite, ce qui aurait produit un scandale tel que les fondements même de la monarchie en eûssent été ébranlés. Beaufort n'était pas fiable puisqu'il avait été un des chefs de la Fronde, cette révolte menée par de hauts seigneurs contre Mazarin et le pouvrir royal. Aussi, le fit-il emprisonner dans les conditions que l'on connaît.
Pourquoi ne le fit-il pas tuer ? Par scrupule, d'abord. C'était son père. Ensuite, par honneur. Il avait envoyé le duc diriger une mission militaire marine quasi-suicidaire, pensant qu'il ne reviendrai pas. Mais le duc réussit cette mission et revint...