jeudi 22 mai 2008

expériences musicales

Le 7 mai dernier, et ce pour la deuxième fois de la saison et aussi de ma vie, j'étais à l'Opéra Bastille.
Je peux le dire, j'ai attrapé le virus! Rien ne remplace l'émotion du vrai, du direct, les vibrations des instruments de l'orchestre, le souffle, la puissance des chanteurs, la communion des émotions partagées...
J'aime cette salle. Son accoustique est excellente. Et les fauteuils du premier rang devant l'orchestre, là où j'étais placé sont confortables.

Pour la première fois, c'était
Tosca de Puccini
Mon opéra préféré, rien que ça! Quand j'entends Mario chanter "e lucevan le stelle", ou Tosca dans "visi d'arte", je craque! J'aime la constance, la progression dramatique de cet opéra, dont le cri tragique de Tosca est l'apogé. J'aime le courage de tosca, son amour absolu et jaloux pour Mario.
Quelle magnifique et innoublible soirée. La direction d'orchestre, très contrastée, faisait ressortir à merveille les moments forts de l'oeuvre.

Pour la seconde fois, le 7 mai dernier donc, c'était
Le barbier de Séville de Rossini.
Tout à fait autre chose. On se serait presque cru au théâtre. C'était vivant, on riait souvent dans dans la salle.
Un chef d'orchestre (Marc Piollet) très dynamique et de très bons chanteurs.
Une mise en scène originale de Coline Serreau qui, soulignait le fait que Rosine est maintenue enfermée par Bartholo et situait l'action dans un pays oriental. Le premier tableau se déruulait dans un désert. La fin, dans un oasis avec des palmiers.

J'ai entendu, mardi dernier, le début du même opéra sur la chaîne Mezzo. Mais c'était bien terne, sant vie.
Si vous êtes amoureux de la musique classique, de la danse, de l'opéra, je vous conseille
la chaîne de télé Mezzo
Dernièrement, on a pu y voir un magnifique "rigoletto" de Verdi avec Pavarotti.
Lundi, c'était les 5 concerti pour piano de Beethoven, dirrigés et interprétés au piano par Danier Barenboïm. Un bel exploit, certes, mais rien de remarquable musicalement et surtout, un programme trop long (presque 4 heures). Non, rien de la finesse et de la sensibilité romantique d'Alfred Brendel, ou de la puissante sauvagerie presque féline de Martha Argerich qui sait faire gronder ou chanter un piano comme personne d'autre et nous entraîne avec elle.
Demain soir, je ne raterai pour rien au monde le concerto pour piano de Schumann avec au piano, Martha, justement!

Quant à l'opéra, sûr, j'y retournerai!
La saison 2008-2009
s'annonce riche.
Qu'est-ce qui vous tenterait dans ce programme?